Brève historique du conflit bantous-pygmés dans le Tanganyika La Province du Tanganyika a connu en 2017 une extension du conflit intercommunautaire entre les bantous-Twa dans la majorité de ses territoires excepté le territoire de Kongolo. Ces zones ont enregistré des violents affrontements et attaques entre […]
A LA UNELors de la cérémonie d’ouverture, le directeur de l’Institut Supérieur de Statistique (ISS) le professeur Parry Balloy Mwanza a souligné trois grandes missions comme objectif à atteindre pour l’année doctorale 2023-2024: » la première mission est de structurer le champ de la recherche en statistique […]
A LA UNELe professeur ordinaire Kalala Ilunga Matthiesen était face à ses administrés le samedi 20 avril 2024 dans l’avant tout comme l’après midi. Ce nouveau locataire du décanat de la faculté de droit de l’université de Lubumbashi a fait le tour des salles en pleine passation […]
A LA UNELe Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce jeudi 14 mars 2024, le Caucus des députés nationaux du Haut-Uélé, à l’immeuble du Gouvernement. Au cœur de leurs échanges, la réhabilitation des ponts Kibali et Bomokandi ainsi que la célébration du soixantième anniversaire […]
Ils sont des centaines d’agents mobilisés pour assurer la sécurité de cet espace public très stratégique. On peut voir des éléments de la police nationale congolaise, des acteurs de la police universitaire très attentionnés, des jeunes éléments de la mairie générale très motivés, des militaires […]
A LA UNEIls sont des centaines d’agents mobilisés pour assurer la sécurité de cet espace public très stratégique. On peut voir des éléments de la police nationale congolaise, des acteurs de la police universitaire très attentionnés, des jeunes éléments de la mairie générale très motivés, des militaires placés par groupe de 5 à 10 aux quatre coins de ce bâtiment de l’ESU; le tout dans une dynamique et coordination hors du commun.
Pour les administratifs, scientifiques et autres membres de l’association des femmes travailleuses de l’université de Lubumbashi, c’est une grande suprise mêlée à un grand plaisir de se voir protégés par cette diversité des corps sécuritaires durant ces 48 heures. Pour les étudiants finalistes qui se rendent à la banque pour le payement des frais, c’est un événement inhabituel de voir un tel charroi automobile de l’armée congolaise qui fascine et émerveille.
Plusieurs d’entre eux qui lisent des notes dans différents coins de cet enclos, constatent avec fierté et ravissement le mouvement des jeeps de couleur verdâtre qui arpentent les ruelles qui longent, du bâtiment administratif en passant par l’amphithéâtre de l’excellence professeur ordinaire Kalaba Mutabusha Gabriel, jusqu’à la salle de conférence internationale Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku où s’organise cette rencontre militairo-scientifique.
Il faut indiquer que l’organisation de cette messe scientifique calquée exclusivement sur la défense, la sécurité et le développement en RDC a été saluée par plus d’un participant lors d’une des séances fatidiques des questions réponses.
Béni RASHIDI / RADIO PHOENIX UNIVERITÉ.
Au cours du dernier mois, plusieurs cas de violences civiles contre la population y compris les violences sexuelles dans la zone touchée par le mouvement de la population ont été rapportés. Le Comité international de la Croix Rouge CICR nord Kivu, en collaboration avec la […]
A LA UNEAu cours du dernier mois, plusieurs cas de violences civiles contre la population y compris les violences sexuelles dans la zone touchée par le mouvement de la population ont été rapportés.
Le Comité international de la Croix Rouge CICR nord Kivu, en collaboration avec la croix rouge de la RDC, ont fourni une assistance humanitaire alimentaire à plus de 44.000 personnes cantonnées dans le camp de NZULO au Nord Kivu. Parmi eux, 18.000 ont reçu des articles ménagers essentiels (AME).
Le Comité international de la Croix Rouge indique dans la province du Nord Kivu les besoins humanitaires augmentent à un rythme alarmant et la majorité des déplacés trouvent refuge au sein des familles d’accueil, mais aussi le camp continue à recevoir malgré la capacité d’accueil limitée.
Mercredi, après deux jours d’affrontements, les rebelles du mouvement M23 ont pris le contrôle de plusieurs localités du territoire de Rutshuru, notamment de le groupement de Nyanzale, provoquant la fuite de plus de 100.000 personnes, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les Nations unies estimaient que près de sept millions de personnes étaient déplacées en RDC, dont 2,5 millions uniquement dans le Nord Kivu.
Il sied de noter que le Comité international de la Croix Rouge CICR et la Croix Rouge travaillent dans l’étroite collaboration afin de poursuivre le dialogue avec les parties en conflit pour leur rappeler la vertu du Droit humanitaire international qui est de respecter et protéger les civils, les malades, et les blessés.
Par Désiré Muhiya / Ndenga News.
Le coordonnateur du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC ) section Grand-katanga Richard Kalumba, accentue l’embargo de la diffusion des informations ayant trait aux rebelles du M23 pour lutter contre le psychose dans la société. Dans une interview téléphonique exclusive accordée à […]
A LA UNELe coordonnateur du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC ) section Grand-katanga Richard Kalumba, accentue l’embargo de la diffusion des informations ayant trait aux rebelles du M23 pour lutter contre le psychose dans la société.
Dans une interview téléphonique exclusive accordée à ndenganews.net ce 31 mars, Richard Kalumba a fait savoir que, toute publication ayant trait aux activités de la coalition AFC- M23, sont strictement interdites, même dans les groupes WhatsApp.
“ll est dès maintenant interdit toute publication dans des Groupes WhatsApp, des images, textos, messages, audio ou vidéo ayant trait aux activités de la coalition AFC- M23/ RDF. Aucune excuse ne sera acceptée sur ce sujet”. a-t-il confirmé.
Et d’ajouter, “Cette mesure s’accentue dans l’objectif de lutter contre les informations non traitées et déséquilibrées semant des controverses dans la Population » renchérit-il.
Il sied de préciser que, lors de la réunion extraordinaire tenue le 29 mars dernier à Kinshasa, le CSAC avait pris la décision d’interdire toute diffusion des informations en rapport avec le M23, pour ne pas démoraliser les forces armées de la République démocratique du Congo.
Par Loss adonis NGOYI / Ndenga News.
Depuis mai 2021, les écoles d’enseignements primaires en RDC sont gratuites. Cette mesure proposée par le président Félix ANTOINE TSHISEKEDI a pour objectif de permettre aux élèves d’étudier sans payer les frais scolaires. Pourtant dans certaines écoles, l’ancien système de rémunération perdure. Enquête à Kolwezi. […]
A LA UNEDepuis mai 2021, les écoles d’enseignements primaires en RDC sont gratuites. Cette mesure proposée par le président Félix ANTOINE TSHISEKEDI a pour objectif de permettre aux élèves d’étudier sans payer les frais scolaires. Pourtant dans certaines écoles, l’ancien système de rémunération perdure. Enquête à Kolwezi.
C’est une spécificité congolaise, en RDC la majorité des écoles primaires publiques du pays ne sont pas gérées par l’État mais par des établissements religieux. L’Église catholique prédomine dans l’enseignement primaire, suivi par divers établissements d’obédience protestante.
Ce modèle de collaboration dans la gestion de l’éducation publique, associé à des taux élevés d’engagement financier des familles, contribue à expliquer comment la RDC a réussi à atteindre un taux net de scolarisation primaire de 71% en 2020, l’année précédant la mise en place de la gratuité. En RDC, les professeurs sont rémunérés à la fois par l’État à travers un système de prime et pas leurs établissements scolaires, frais de scolarité payés par les parents d’élèves. Depuis la mise en place de la mesure, seuls la prime émise par l’État fait office de rémunération, soulageant ainsi les parents.
Pourtant en janvier et en avril 2023, le corps des enseignants a observé un mouvement de grève de plusieurs semaines à Kolwezi, ville de la province du Lualaba, dans le sud du pays. Ils dénoncent leurs mauvaises conditions de travail et déplorent ne jamais avoir reçu leur prime de la gratuité pour les enseignants NU (Nouvelles Unités).
Ces enseignants ont revendiqué leur droit de grève, au début de l’année 2023 suite au non-respect des promesses faites par le gouvernement congolais d’augmenter la majoration de la prime de la gratuité censée passer de 50.000 à 80.000 francs congolais.
L’un des responsables du corps syndical rencontré, mais qui a préféré garder son anonymat dévoile que l’argent perçu par les professeurs dans les écoles publiques concernées par la gratuité, reste une initiative venant des parents. Cet arrangement serait né d’un constat celui de la non régularisation de la prime d’Etat promise aux professeurs d’écoles : « les écoles perçoivent leurs frais et même les indemnités de l’Etat. Et c’est le comité de parents qui avait engagé les pourparlers avec les enseignants d’une manière officieuse afin de commencer à payer 20.000 francs Congolais à 25.000 francs Congolais par élève. Ces frais c’est pour encourager les enseignants. Mais, ils se sont transformés en salaire mensuel ».
Certains directeurs des écoles primaires à Kolwezi affirment ce samedi 23 mars 2024 dans un entretien avec la presse que cette perception des frais dans les écoles clandestines est connue des établissements scolaires et qu’elle se fait même en collaboration avec elles. C’est le vice-secrétaire Paul Katomanga d’un comité de parents dans une école de Kolwezi, qui confirme cela : « les autorités éducatives ne font rien pour lutter contre cette perception frauduleuse. Ces autorités provinciales devraient suspendre les directeurs d’écoles qui initient cette perception illicite».
Samedi 23 mars 2024, le banc syndical des écoles conventionnées fait savoir que ces frais perçus illicitement dans des écoles publiques ne sont pas des sommes d’argent pour les frais scolaires du mois mais plutôt un arrangement des cours supplémentaires aux élèves.
Avant la politique de gratuité scolaire, des dizaines de milliers d’enseignants dans les écoles primaires publiques attendaient d’être mécanisés par le gouvernement et incorporés dans la masse salariale, y compris les infrastructures scolaires de base, la disponibilité des manuels scolaires et le niveau de connaissances des enseignants, affirme le président de la société civile de Kolwezi, Jonathan Ngoy : « C’est un problème de gouvernance et de la mauvaise communication du système instauré pour la gratuité de l’enseignement. C’est qui a affaibli la prestation de services d’enseignement. et d’autres dépenses ayant peu d’impact sur les élèves dans les écoles ».
Ces hommes de la craie recevaient le salaire de l’Etat évalué à 310.000franc congolais équivalent de 120$ et la prime des parents évaluée entre 500 et 800.000 franc congolais équivalent de 250 à 350$. Selon Jean Pierre Kasongo, membre du corps syndical , ceci permettait aux enseignants d’arrondir les fins de mois. Il a estimé que l’exclusion par le gouvernement congolais de la prime, qui était payée par les parents, a été à la base des frustrations de plusieurs enseignants.
Le ministre provincial de l’Education, Alain Katenda confirme à travers sa réunion tenue avec les responsables de la sous-division de Kolwezi qu’après des tentatives passées, partiellement mises en œuvre, la nouvelle administration du président Félix Tshisekedi a fait de la gratuité de l’enseignement primaire une politique phare. Le ministre ajoute que l’Etat Congolais est parvenu à appliquer cette gratuité sur toute l’étendue de la République Démocratique Du Congo à travers l’appui de la Banque mondiale qui s’est engagée à soutenir cette politique.
L’opération est un financement de 800 millions de dollars étalé sur quatre ans.
Simon Kapang membre de la société civile de Lualaba a alerté ce 26 mars 2024 à travers notre entretien que la gratuité de l’enseignement au Lualaba est un échec indiscutable. Il appuie cette dénonciation à-travers leur étude effectuée en octobre 2022 sur dans la province du Lualaba avec l’appui de USAID/ IGA, qui est un programme de cette ONG internationale permettant à influencer la bonne gouvernance à-travers les plaidoyers et le renforcement des capacités aux acteurs politiques. Les écoles publiques n’ont pas une capacité d’accueil suffisante.
Cette étude effectuée en octobre dernier par la société civile indique que les enfants s’entassent au-delà des effectifs de plus de 50 élèves dans une salle de classe. Les enseignants de nouvelles unités ont décidé de ne plus donner cours. Ils ont pris cette décision pour faire pression à l’Etat afin de majorer leur salaire.
Pour le président du syndicat des écoles conventionnées, l’État n’aurait pas pensé à augmenter le nombre de salles de classes pour accueillir les élèves. Plusieurs écoles aujourd’hui ont commencé à suppléer sur le salaire de l’État avec des frais que les comités de parents ont organisé pour encourager les enseignants afin de leur permettre de tenir le coup. “D’ailleurs dans plusieurs écoles, ces frais que les comités de parents ont organisés sont gérés par eux-même,” dénonce-t-il.
Selon les informations récoltées sur terrain, les parents d’élèves craignent que si la situation ne change pas, il sera difficile voire impossible de terminer cette année scolaire. Actuellement les enseignants font un service minimum et un probable mouvement de grève est envisageable avant la fin de cette année scolaire 2023-2024 si la situation ne s’améliore pas.
Pour remédier à la situation, le gouvernement provincial de Lualaba a mis en place à travers les ministères de l’Éducation une équipe d’enquête depuis janvier 2024 afin de lister toute école qui perçoit les frais de prime payés par les parents. Pour le moment, aucune école n’a été poursuivie en justice.
Par Gracia Kaj
29 mars 2024
Le 15 mars 2024, la fédération des Pêcheurs et des Fournisseurs des Poissons du Tanganyika dévoile dans un entretien avec la presse que la production de poisson dans le Lac Tanganyika est passée de 30.000 tonnes en 2022 à 20. 000 tonnes en 2023. Cette […]
A LA UNELe 15 mars 2024, la fédération des Pêcheurs et des Fournisseurs des Poissons du Tanganyika dévoile dans un entretien avec la presse que la production de poisson dans le Lac Tanganyika est passée de 30.000 tonnes en 2022 à 20. 000 tonnes en 2023. Cette diminution a causé plusieurs conséquences sur le marché, entre autres, la hausse du prix du poisson et des denrées des premières nécessités. Une situation a poussé plusieurs commerçants de la ville de Kalemie à se tourner vers l’importation de poisson. Enquête.
La plage Kamkolobondo à Kalemie, 21 mars 2024, 15 :30. Crédit photo : Jérôme BATANGE
En mai 2023, le Burundi, la Zambie, la Tanzanie et la RDC – les pays riverains du Lac Tanganyika ont pris la décision de fermer le lac pendant trois mois, conformément à la charte des Etats-membres de l’autorité du Lac Tanganyika signée en 2021. Aucune activité de pêche n’a été autorisée afin de restaurer les ressources du lac. La pêche reste la principale cause de la baisse significative de la reproduction de poissons dans la région, engendrant même la disparition progressive d’espèces alevines. Une mesure en partie respectée selon les sources de l’autorité du Lac Tanganyika.
La surpêche mais aussi l’utilisation de filets prohibés entraînent la disparition de nombreuses espèces alevines, dont deux poissons très consommés par la population, les nyamunyamu et timpa, indique l’article de Kapalayi Kabemba publié le 8 juin 2023.
C’est la première fois que cette organisation de l’autorité du lac a tenté de mettre en œuvre la charte régionale des pays riverains. Une mesure qui a été mal accueillie par la population riveraine, vivant principalement de la pêche. Ils se sont opposés farouchement à la mesure.
Aussi, le 15 mars dernier, les organisations provinciales des pêcheurs du Tanganyika, ont démontré que le choix de la fermeture du lac en 2023, visant à multiplier les ressources aquatiques, a été pris sans toute forme de communication préalable avec les concernés.
Ces organisations citoyennes font savoir que c’était une bonne décision de fermer le lac momentanément mais que les autorités n’ont pas assez accompagné les pêcheurs dans cette transition. Selon ces organisations toujours, ceci expliquerait les stratégies de pêche illicite mises en place comme conséquence directe du non respect de la fermeture du lac.
Elles pointent également du doigt l’anarchie qui serait déjà présente et observée dans ce secteur, celle de l’absence d’autorité et des règles de surveillance de toute activité sur le lac. Les organisations de pêcheurs déplorent l’attention toute particulière apportée à leurs filets à mailles prohibés plutôt que la restauration de l’autorité et de la surveillance pour interdire toute forme de pêche illicite.
D’après le coordonnateur provincial de la société civile, ce non-respect n’est qu’une conséquence d’une décision non réfléchie et subie par la partie congolaise. Car, il pense qu’avant ces assises, il y aurait une table ronde qui réunirait tous les acteurs qui sont dans le domaine de la pêche, ainsi on sortirait avec une solution qu’on pourrait présenter et s’entendre auprès des autres pays. Malheureusement ce qui n’était pas le cas, parce qu’il estime que la délégation qui était partie représenter le pays n’a jamais réuni personne. Du fait que la société civile n’a jamais été invitée à prendre part à ce genre d’assise. Raison pour laquelle de sa part c’est une surprise et croit que cette délégation est partie représenter la RDC sans un bon soubassement des données scientifiques à convaincre.
Des structures de la société civile œuvrant dans le secteur de la pêche, ont fait des descentes sur différentes plages publiques comme Kamkolobondo, Katibili, Kasenga le 17 mai 2023, deux jours après l’annonce de la fermeture du Lac Tanganyika pour évaluer l’applicabilité de cette décision d’observer la fermeture de pêche pendant trois mois. Leur rapport démontre que sur ces plages publiques la mesure n’a pas été respectée. Les pêcheurs ont avancé le motif que la pêche est la seule activité principale et génératrice de leur quotidien : « avant que le gouvernement Congolais ne prenne cette décision dans la charte régionale de l’autorité du Lac Tanganyika devrait penser aux mesures d’accompagnement. Il ne nous propose rien comme une seconde occupation pendant les trois de fermeture, et nous devrions vivre comment ? » ont déclaré les pêcheurs interrogés sur place.
Pour le président provincial des pêcheurs du Tanganyika, Pierre Kalonda Sadiki, leur résultat a prouvé que les membres de sa structure n’étaient pas prêts à respecter cette mesure :
« On ne peut pas fermer ! Nous, nous continuons de pêcher, puisque c’est trop tôt. Nous, nous sommes des pêcheurs. Ce n’est pas en se réveillant le matin vous fermez lac pendant trois mois, on ne peut pas pêcher. Non ! Nous sommes des responsables et nous payons des taxes. Il faut signaler avant et créer des mesures d’accompagnement« .
La province du Tanganyika par exemple compte plus de 10 000 pêcheurs sur le Lac Tanganyika. Ils s’inquiètent de la continuité de leurs vies et de celles leurs familles en cas de la fermeture du lac Tanganyika. Outre le chômage, les kits de pêche devraient être endommagés, notamment les batteries et les moteurs des bateaux de pêche qui ne peuvent pas résister pendant ce temps.
Le député Katempa Alexis a prédit dans la plénière de vendredi 17 mars 2023, à l’assemblée provinciale du Tanganyika que la fermeture du lac Tanganyika sera une catastrophe pour les pêcheurs et leurs familles, mais également pour le pays à travers les taxes que les communes percevaient sur les activités.
Le Slow Food Tanganyika, est une organisation regroupant les experts en écologie et spécialistes dans le domaine de la pêche. Son rôle est d’apporter assistance au gouvernement dans ce domaine avec des études approfondies sur un sujet qui concerne ses domaines d’intervention. Cette organisation Slow Food Tanganyika avait alerté il y a une vingtaine d’années la communauté des pêcheurs du Lac Tanganyika, les autorités locales, la société civile et toute la population de Kalemie sur le drame qui pointait déjà à l’horizon avec la disparition des espèces du Lac Tanganyika, la pollution des eaux et le déboisement à grand échelle qui se faisait tout autour du lac Tanganyika au vu et au su de tout le monde.
Le lac Tanganyika est le lac le plus profond d’Afrique et le plus grand réservoir d’eau douce de ce continent. Le lac constitue une source de nourriture et de revenus pour des millions de personnes. Gaël Ndenga et Danon Tumba sont ingénieurs spécialistes en écologie au sein de l’organisation Feed Tanganyika, une structure qui a comme champ la pêche et l’élevage. Pour eux, la diminution des poissons s’explique aussi par le dérèglement climatique.
Pour le Slow Food Tanganyika, la fermeture du lac n’était pas une mauvaise chose en soi. Les habitants de Kalemie se souviennent des bienfaits de la fermeture du lac, pendant la guerre meurtrière du RDC/GOMA en 1998. Selon, cette structure qui a comme domaine d’intervention, la pêche et les effets écologiques, le rendement que présente aujourd’hui le Lac Tanganyika n’est pas digne comme avant afin de satisfaire plusieurs acteurs qui se sont investis dans ce secteur de la pêche. Selon elle, il était nécessaire d’observer la mesure de fermeture du Lac Tanganyika pendant ces trois mois : « la production n’est plus comme dans les années précédentes de 2012, et autres, c’est pourquoi d’ailleurs, en 1998, les Congolais ont vu l’importance de fermer le lac Tanganyika. Selon nos recherches démontrent que dans 5 ans de plus dans observer ses mesures, plusieurs espèces de ce lac vont disparaitre complètement ».
Le lac fut fermé pendant environ 4 mois pour des raisons de sécurité ; lors de sa réouverture, nous avions observé une hausse de la capture (toutes espèces de poisson confondues). Tous les pêcheurs peuvent en témoigner : « la fermeture du lac Tanganyika ne doit pas à notre avis être perçue comme un châtiment infligé aux pêcheurs mais plutôt comme l’un des moyens garantissant la bonne gestion des ressources halieutiques du Lac Tanganyika, mais aussi la protection des espèces et la sécurisation du métier de la pêche », ont-ils ajouté.
D’après les propos avancés par l’enseignant du cours de l’écologie animale à l’université de Kalemie, Mr Dano : « les mesures qui peuvent être salvatrices par rapport à la fermeture du lac, c’est de réaliser les études approfondies. Afin d’identifier non seulement les causes de cette baisse significative des poissons dans le lac, mais aussi repérer les zones de frayères et aquatiques, créer des parcs halieutiques et savoir les protéger ».
Nos recherches démontrent que parmi les causes de cette baisse significative des poissons, la déforestation le long du lac, l’habitation de la population congolaise, dans les îles se trouvant dans le lac, qui étaient longtemps inhabitées et considérées comme des réserves pour le lac font que les poissons diminuent dans le lac.
L’ingénieur Kaisavera Serge à l’université de Kalemie en agronomie dans le département d’écologie, indique que cette diminution des poissons observée dans la majeure partie du lac Tanganyika est causée surtout par la pêche des filets à mailles prohibés. Il propose le renforcement des mesures sécuritaires lacustres qui veilleront à arrêter toute pêche illicite.
Il ajoute que la décision prise sur la fermeture du lac Tanganyika est d’une importance capitale, en ce que c’est depuis un temps que l’offre du lac ne répond plus à la demande de la population de tous les pays riverains vue leur démographie . Raison pour laquelle, l’arrêt de cette surpêche contribuerait non seulement à la reproduction des poissons mais aussi à la croissance de certaines espèces.
De son côté, Kaboza Yamba Yamba, expert environnementaliste souligne que cela est aussi lié à la situation géographique du lac qui est en dessous plus de la ville de Kalemie et des autres territoires. Selon lui, le gouvernement du Tanganyika doit mettre en place la politique de gestion des déchets qui contribuent aux conséquences néfastes de la vie des poissons dans le lac. Cet expert veut que les déchets aient une destination fixe autre que le lac Tanganyika.
Les experts en aquaculture disent qu’il y a eu une surpêche dans le lac Tanganyika. Ce qui a engendré une faible production de poisson ; d’où la nécessité de règlementer les activités de pêche dans ce grand réservoir d’eau douce qu’est le lac Tanganyika.
Le gouvernement provincial du Tanganyika avait prévu d’alimenter la ville de Kalemie en produits surgelés comme des poulets ou des chinchards pour pallier le manque des poissons du lac Tanganyika. Un programme qui n’avait pas abouti suite à l’incompréhension avec les structures des pêcheurs qui se sont sentis combattus dans leur activité génératrice, Cependant, souligne-t-il, la ville de Kalemie ne dispose pas de chambre froide.
Le ministre provincial en charge de pêche, agriculture et élevage, Jerry Makanta Kabebe fait savoir ce mardi 19 mars 2024 que la décision avait été respectée en partie par manque des mesures d’accompagnement. Celui-ci confirme qu’il faudrait outiller la force navale pour la surveillance du lac et empêcher toute pêche clandestine.
Par Laurianne SAKINA KAMULETE.
Le cadre de concertation de la société civile dans la province du Tanganyika annonce un bilan provisoire ce samedi 24 février 2024 de plus de 2000 maisons écroulées dans un espace de 5 mois, de septembre 2023 à février 2024. Cela suite aux inondations causées […]
A LA UNELe cadre de concertation de la société civile dans la province du Tanganyika annonce un bilan provisoire ce samedi 24 février 2024 de plus de 2000 maisons écroulées dans un espace de 5 mois, de septembre 2023 à février 2024. Cela suite aux inondations causées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la majeure partie de la province. Ces inondations ont causées plusieurs dégâts entre autre, le ravagement des plus de 5000 hectares des terres arables dans le territoire de Nyunzu et Kalemie. Les morts d’hommes sans avancer l’estimation sont signalés suite aux éboulements causés par les érosions et la montée des eaux du Lac Tanganyika et de la rivière Lukuga. Un déplacement massif de la population victime de cette catastrophe naturelle vers les endroits sans encadrement du Gouvernement provincial ni assistance. Le corps médical a alerté aussi, l’apparition de choléra avec plus de 200 malades internés dans l’hôpital général de référence de Kalemie, de Nyunzu, de Kabalo et de Moba causé par les déchets emportés par les eaux de pluies et du Lac qui ont provoqué ces dégâts matériaux et humains.
Maison inondée sur le littoral du lac Tanganyika au quartier Industriel, 20 février 2024, 11 :34. Crédit photo : Laurianne Sakina KAMULETE et Jérôme BATANGE.
Qu’est-ce qui aurait dû être fait pour limiter les dégâts.
Le rapport des structures membres de la nouvelle société civile démontrent qu’en date du 5 février 2024, des pluies diluviennes sont tombées sur la ville de Kalemie, provoquant des inondations dans certains quartiers de la ville. Ces inondations n’ont pas manqué de créer des dégâts, principalement l’écroulement de plus de 200 maisons d’habitation comme nous a renseigné le président de la nouvelle société civile en province.
C’est ainsi que lundi 13 au 14 février de l’année en cours, une équipe de l’association ensemble nous pouvons œuvrant dans plusieurs domaines comme l’encadrement des personnes discriminées, les femmes rurales, notamment l’écologie, est descendue dans les différents quartiers de la ville touchés par cette catastrophe pour évaluer les dégâts provoqués par ces inondations. Ces quartiers sont ceux situés sur la rive gauche de la rivière Lukuga, principalement ceux le long de la rivière Kalemie et du lac Tanganyika : Kamkolobondo, Maluku, Camp Police, Kalumbi, industriel, de la paix, Dave.
A l’issue de ces deux jours d’évaluation, les résultats ont démontré que plus de 250 maisons écroulées seulement dans la ville de Kalemie, car l’écroulement continue à cause de l’humidité provoquée par les eaux, certains biens de familles abimés. Ce rapport indique que de conduites d’eau de la Résidéso emportées à Mulongo, Camp Police, Il y a crainte de l’épidémie de choléra pour les prochains jours.
Jusqu’à ce jour, aucune assistance du gouvernement provincial n’a encore été apportée aux familles victimes de cette catastrophe naturelle, selon cette organisation.
À ce jour, la plupart des sinistrés ont trouvé refuge dans des familles d’accueil, d’autres sont relogées par le gouvernement provincial du Tanganyika dans différents sites comme Tabac Congo, mais dans des conditions précaires.
Le gouvernement du Katanga avait instauré le système de drainage de caniveaux, un système qui n’avait pas été consistant suite aux moyens comme nous a confirmé l’un des premiers commissaires généraux du Tanganyika en 2015, Mr Ali Bin Omari Simukinje fait savoir que c’était un grand souci à l’époque même pendant leur mandat à la tête de la province de 2016-2018 : « l’une des solutions pour diminuer les conséquences des inondations, c’est mettre en place une bonne politique de gestion des déchets, limiter les constructions. Le plan directeur de l’aménagement qui doit être élaboré, permettra au gouvernement de bien maîtriser l’atténuation des dégâts des inondations».
Que pensent les experts ?
Selon, le rapport de l’OCHA, bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies chargé de rassembler les acteurs humanitaires pour assurer une réponse cohérente aux situations d’urgence, publié en 2021 plus de 280.000 personnes ont été affectées par des inondations qui ont endommagé plus de 26000 habitations et environs 5000 d’hectares de culture entre janvier et mai 2021.
Pour le cluster Wash de la Caritas développement Kalemie, dans sa réunion extraordinaire du mercredi 14 Avril 2014 à la suite des lourdes conséquences des pluies diluviennes qui s’étaient abattues dans la ville de Kalemie et dans le territoire de Nyunzu faisant état de 4320 hectares de champs de céréales et des tubercules détruits, les actions urgentes suivantes doivent être menées pour atténuer les cas d’inondations dans cette ville de la province du Tanganyika, la politique de la gestion des déchets qui sont jetés sur les caniveaux, boulevard Lumumba et sur les places publiques comme Kisebwe, le choix conséquent du lieu de construction des maisons d’habitation.
L’expert Ludovic Kasongo en matière de gestion des catastrophes indique que les facteurs déclenchant sont les fortes pluies observées dans la sous-région. Il pointe aussi le mauvais aménagement du territoire. Et là, l’expert souligne que c’est l’homme qui est responsable : « en construisant dans des zones comme Kindu, Kataki, des zones qui sont montagneuses, l’homme est responsable en quelque sorte malgré les conditions vitales » Vu la topographie des lieux, il estime que ces espaces sont normalement inconstructibles. Et c’est l’une des solutions pour éradiquer les catastrophes naturelles qui n’épargnent pas les habitants de Kalemie comme centre-ville.
De son côté, Kaboza Yamba Yamba, un autre expert environnementaliste souligne que cela est aussi lié à la situation géographique du lac et de la ville de Kalemie. D’après lui, des alluvionsqui sont des graviers, du sable, de la boue qui sont transportés par les cours d’eau et des quantités importantes de terres venant des montagnes surplombant la ville finissent dans le lac : « Ils construisent, cultivent avec des aménagements agraires qui ne respectent pas les normes environnementales, ces normes interdisent la construction et le creusage des terres sur les montagnes. » Il évoque aussi des quantités importantes de déchets produits dans la ville de Kalemie voire les autres territoires de la province du Tanganyika. C’est le type d’exemple précis de la pluie de ce vendredi 23 février 2024 « Leur destination finale, c’est le lac et les rivières. Vous avez vu comment le boulevard Lumumba était débordé par les eaux et les déchets. Tout ça, la destination c’est soit le Lac Tanganyika soit la rivière Lukuga et les autres affluents et dérisoires». Si le fond du bassin est plein de déchets, du sable, l’eau du lac va inévitablement monter, conquérir d’autres espaces inondables.
Il ajoute que la montée des eaux du lac est aussi à la base des effets du dérèglement climatique. Ce qui a conduit à la perturbation pluviométrique : « Avant on connaissait 8 à 9 mois de précipitations, maintenant nous avons 5 à 6 mois. Or, la quantité n’a pas diminué. Celle qui devait tomber dans un mois peut l’être dans un jour ou deux jours. »
Madame Stéphanie Mwamba Kalwaba habitait le quartier Industriel au bord du Lac Tanganyika. Sa maison est complètement inondée. Le niveau d’eau a dépassé les trois mètres de hauteur. Elle et sa famille ont trouvé refuge sur le même Quartier mais un peu loin de sa maison habituelle, à environ 600 mètres, dans une maison inachevée : « Je vendais au marché des habits de seconde main. Là je ne peux plus m’y rendre, c’est loin et je ne peux pas assumer le transport quotidien. Voilà, j’ai perdu mon capital. Mon mari est changeur de la monnaie, il n’a plus de clients. Notre vie a vraiment basculé ».
Plus loin, sur la route de l’aéroport, l’hôtel Musalala, construit au bord du lac Tanganyika, est aussi touché. Les dégâts sont importants, explique l’actuel gérant : « Nous avons perdu 30 mètres de plage. Les arbres qui étaient ici sont tombés. Il y avait aussi des paillottes à côté du lac, elles sont tombées, les salles aussi. Nous n’avons vu personne nous prévenir qu’il y aura des conséquences par ailleurs en construisant à cet endroit ».
Quid des mesures préventives ?
Modeste Kamona, ingénieur en bâtiment à l’Université Sumith de Burundi, évoque que les mesures préventives sont nécessaires. Pour lui, il propose l’ensablement de la rivière Lukuga et du Lac Tanganyika. Selon lui, le sable pris de la proportion c’est qui motive aussi les dégâts enregistrés des inondations, l’eau a quitté dans son lit pour se déverser dans les habitations. Il évoque également le dragage de la rivière Lukuga et du Lac Tanganyika. Il sollicite au gouvernement du Tanganyika d’agrandir les caniveaux pour permettre à l’eau de se déverser librement dans le Lac Tanganyika. Cet ingénieur met l’accent sur la création des sites de gestions des immondices. Il renseigne que quand ces immondices ne sont pas bien gérer ou bruler, elles finissent par se déverser dans les rivières dans le Lac, ce qui cause plus des dégâts matériaux et humains des inondations : « on doit draguer le lac Tanganyika et la rivière Lukuga, mais sa demande autant de moyens pour draguer une rivière et lorsque on essaie de draguer, les conséquences des inondations sont minimes ».
Pour l’OVD, l’office de voirie et drainage, ces inondations sont dues à deux causes : Manque d’ouvrage de drainage (collecteur, caniveaux) ; Manque de digue sur la rivière Kalemie et Lukuga. A ces deux causes peut s’ajouter comme facteur aggravant la construction anarchique des maisons d’habitation le long des rivières Kalemie et Lukuga.
Cet office de voirie et drainage propose une mesure préventive qui est l’agrandissement des caniveaux et la construction des plusieurs digues sur la rivière Lukuga et le Lac Tanganyika, qui, selon cet office des voiries et drainage est l’une des bonnes mesures préventives à ces dégâts des inondations.
Alors que les services de communication programme des Nations Unies pour le développement Pnud indique n’avoir pas été saisie par le gouvernement provincial en vue de contribuer à la lutte contre les inondations, et cela à-travers la dotation des moyens pour une quelconque élaboration d’un plan d’aménagement qui reste avec un contour flous : « Personne n’a saisi nos responsables pour ce plan d’aménagement. Ici, des révélations sont à vous faire remarquer que le gouvernement du Tanganyika devra dès cette période pensé à trouver les solutions dans les zones inondables avant que la saison pluvieuse qui s’étend de septembre à décembre, et celle de mars à mi-mai ne s’agrandissent».
L’impact des inondations dépasse la question des logements perdus. C’est aussi des écoles, les boulevards et des centres de santé qui ont été détruits. Face à cette situation, le gouvernement provincial du Tanganyika propose à long terme un plan provincial d’aménagement du territoire que les contours restent flous t dévoilés au public.
En vue de prévenir et limiter les dégâts matériaux et humains, contre les cas d’inondation, ce mercredi 21 février 2024, le ministre John Seya s’en remet aux organisations internationales où selon lui, rassure avoir sollicité au PNUD qui est le programme des Nations Unies pour le développement un appui financier et en experts à l’élaboration de ce projet de plan d’aménagement qui a, à son sein les plans de drainages et de gestion de déchets. Alors que le pouvoir exécutif revient au gouvernement et le pouvoir de changer les choses dans la province du Tanganyika, le ministre de l’aménagement du territoire demande au Pnud de trouver des solutions aux problèmes des inondations: « nous prenons à témoin le Pnud à qui nous avions présenté notre plan comme lui est dans le secteur de développement, mais je vous rassure ici qu’aucune suite favorable à notre demande».
Le gouvernement provincial du Tanganyika veut instaurer les digues d’assainissement pour diminuer les déchets qui débordent les espaces publiques voire les rivières de Kalemie et d’autres territoires, Manono, Kalemie, Nyunzu, Kabalo, Kongolo et Moba. Par Laurianne SAKINA KAMULETE, Radio Ndenga news.
rianne SAKINA
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce jeudi 14 mars 2024, le Caucus des députés nationaux du Haut-Uélé, à l’immeuble du Gouvernement. Au cœur de leurs échanges, la réhabilitation des ponts Kibali et Bomokandi ainsi que la célébration du soixantième anniversaire […]
NationaleLe Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, ce jeudi 14 mars 2024, le Caucus des députés nationaux du Haut-Uélé, à l’immeuble du Gouvernement. Au cœur de leurs échanges, la réhabilitation des ponts Kibali et Bomokandi ainsi que la célébration du soixantième anniversaire de la disparition de la bienheureuse Anuarité Nengapeta.
Au sortir de l’audience, la députée nationale Geneviève Inagosi a déclaré à la presse qu’ils ont trouvé une oreille très attentive et une porte ouverte. Parce que, a-t-elle expliqué, le Premier Ministre avait déjà les informations, que les députés croyaient pouvoir lui apporter. Il s’agissait des questions déjà débattues au cours de l’un des Conseils des Ministres des semaines dernières et que toutes les dispositions sont prises pour que ces différents problèmes trouvent solution.
» Nous avons rencontré le Premier Ministre au sujet d’un plaidoyer sur les infrastructures de nos provinces. Vous savez depuis le 25 février, le pont Kibali, qui relie le territoire de watsa au centre de durba, s’est effondré. C’est un pont très capital, qui sert de trafic entre cette contrée jusqu’à Isiro, qui aujourd’hui pose problème. Parce que les véhicules ne circulent plus. Et en dehors de ça, déjà au mois de septembre 2023, il y avait aussi le pont bomokandi à Gombari qui s’était effondré. Aujourd’hui, en priorité, nous sommes venus voir Son Excellence Monsieur le Premier Ministre pour lui soumettre toutes ces difficultés et solliciter son implication pour, soit la réhabilitation, ou encore le renouvellement de tous ces ponts. Parce que vous savez ce sont des ponts qui ont été construits depuis l’époque coloniale. Il y en a, qui datent de depuis 1945. Il y en a d’autres, qui ont été construits en 1960. Et jusqu’aujourd’hui, ils n’ont jamais été changés. Mais en dehors de ça, il y a aussi d’autres ponts comme le pont Nzoro, le pont Gada, le pont Kibali, cette fois-là, à Dungu, qui sont également dans un état de dégradation très avancée. C’est tous ces problèmes que nous sommes venus poser au Chef du Gouvernement », a-t-elle fait savoir.
Selon Inagosi, le Chef du Gouvernement, qui a fait montre d’une oreille attentive, les a rassurés de son implication personnelle auprès des Ministres concernés pour que, dans la célérité, ces différents problèmes trouvent solution.
« Nous avons trouvé une oreille très attentive et une porte ouverte. Parce que le Premier Ministre était déjà informé. Il nous a dit qu’au cours de l’un des Conseils des Ministres des semaines dernières, le sujet a été débattu. Et que toutes les dispositions seront prises dans la célérité pour que ces différents problèmes trouvent solution. Il nous a recommandés auprès du Ministre des Infrastructures, mais également de la Ministre des Mines. Parce que pour le cas de la Ministre des Mines, il existe un fonds collecté par Kibali Gold Mine, c’est une entreprise minière de notre province : les 0,3%. Ce fonds est disponible. Il peut en toute urgence être débloqué pour résoudre rapidement ce problème. Il nous a promis son implication, que ça soit auprès de la Ministre des Mines, ou auprès du Ministre des Infrastructures pour que ces différents problèmes soient résolus dans la rapidité », a indiqué Geneviève Inagosi.
Par Guillaume Ngoy Amisi.
Une délégation du gouvernement provincial conduite à sa tête par le ministre provincial de l’agriculture, s’est rendue à Emiligombe, une bourgade située à 28 kilomètres de la ville de Kalemie sur l’axe Nyunzu, où seront réalisés les travaux de construction du laboratoire de l’institut national […]
A LA UNEUne délégation du gouvernement provincial conduite à sa tête par le ministre provincial de l’agriculture, s’est rendue à Emiligombe, une bourgade située à 28 kilomètres de la ville de Kalemie sur l’axe Nyunzu, où seront réalisés les travaux de construction du laboratoire de l’institut national de recherche, une réalisation du projet intégré de croissance agricole dans le grand lac, PICAGL en sigle.
Le responsable de l’institut national de recherche, station d’Emilingombe, Serekali Maliba Alimasi a exprimé le sentiment de satisfaction pour ce géant projet qui sera réalisé dans son abstraction:
» la construction de ce laboratoire va sensiblement augmenter les résultats dans le domaine de la recherche agronomique » s’est il exalté.
Ce laboratoire est construit dans l’objectif de la résolution de l’intégration régionale dans le secteur agricole et apporté une réponse immédiate et efficace en cas des crises ou d’urgence déclarées, à déclaré le coordinateur du projet intégré de croissance agricole dans les grands lacs Picagl, Jean Paul Bahatibuwa dans son allocution de la cérémonie.
Docteur Jerry MAKATA, ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage a dans son mot de circonstance précisé que ce laboratoire qui se veut moderne va s’occuper de l’amélioration des semences à travers les recherches qu’y seront effectués:
» Les résultats des recherches agricoles et forestières de ce laboratoire seront bénéfiques pour toute l’étendue du pays, mais aussi l’encadrement des agriculteurs dans le cadre de sa composante et le renforcement des services techniques spéciaux aux agriculteurs » a t il déclaré.
Signalons que ces travaux vont se réaliser durant une période de quatre mois, pour un coût total de plus de vingt mille dollars américains.
Par François OTOTO / Ndenga News.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce lundi 04 mars 2024, dans son cabinet de travail, à la Primature, une délégation de la Confédération africaine de Handball venue le rassurer que la haute instance continentale de cette discipline sportive a jeté son dévolu […]
NationaleLe Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce lundi 04 mars 2024, dans son cabinet de travail, à la Primature, une délégation de la Confédération africaine de Handball venue le rassurer que la haute instance continentale de cette discipline sportive a jeté son dévolu sur Kinshasa pour abriter sa 26ème édition de la compétition. 15 nations se donnent ainsi rendez-vous à Kinshasa pour sortir le prochain champion continental de Handball dame.
Le Premier Ministre a instruit le ministre des Sports et ses services de se donner à fond pour la réussite de ce rendez-vous. Car dans la nouvelle philosophie du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, concernant le sport en RDC, rien ne peut être laissé au hasard. Aucun sport ne peut être négligé, tel que l’a souligné le ministre Kabulo.
Arrivée à Kinshasa pour signer le protocole d’accord y relatif, qui a eu lieu, ce 04 mars 2024, entre la confédération représentée par son président, Mansourou Arémou, et la Fédération de handball du Congo (Fehand), représenté par son président, Amos Mbayo, sous la supervision du ministre des Sports Kabulo muana Kabulo, cette délégation a été impressionnée par les nouvelles installations récemment construites au stade des martyrs, lesquelles abriteront la compétition.
Le ministre des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo, qui a livré le secret de cette visite à la presse, affirme que Kinshasa suscite l’intérêt de toutes les instances sportives continentales depuis l’organisation réussie des 9èmes jeux de la francophonie.
» Nous avons tenu à présenter au Premier Ministre et chef du gouvernement, la délégation de la Confédération africaine de Handball, qui est venue à Kinshasa pour la signature du protocole d’accord concernant l’organisation, en novembre prochain, de la 26ème Coupe d’Afrique des Nations, qu’on appelle CAN en Handball dame. Ce sera ici à Kinshasa dans les nouvelles installations au stade des martyrs.
Depuis que nous avons organisé les 9èmes jeux de la francophonie, l’engouement est totale. C’est toute l’Afrique qui se bouscule. Tout le monde veut venir ici. Et, à l’unanimité, à l’Assemblée générale de la confédération, toute l’Afrique a désigné Kinshasa pour abriter, cette fois-ci, cette compétition. C’est pourquoi la délégation est venue. Avant de venir ici à la Primature, elle a visité les installations au stade des martyrs. Elle était très impressionnée.
Le président est vraiment très fier d’avoir des installations dignes d’une compétition internationale. Le président a confirmé qu’effectivement la confédération donne le quitus à la RDC pour abriter cette compétition », s’est-il réjoui.
Le Ministre des sports a insisté sur le travail qui doit être fait en amont dès à présent.
» Nous devons nous mettre au travail, dès aujourd’hui, pour réussir l’organisation de cette grande compétition. Ce sera un test pour nous aussi. Parce que ce sera la première grande compétition que nous organiserons après les jeux de la francophonie. C’est le premier test pour la RDC. Nous allons abriter cette compétition, qui va rassembler 15 pays. La nouvelle philosophie du président de la République, chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est de ne rien laisser au hasard. Aucun sport ne peut être négligé. Nous devons nous donner à fond. C’est dans le contexte de cette nouvelle philosophie, cette nouvelle vision que nous allons abriter cette compétition. Et le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a passé, lui-même, des heures et des heures pour sortir de terre ces belles installations, est visiblement satisfait. Il a apporté son concours à la confédération et à notre fédération. Il a dit que pour ce genre de compétition, il faut commencer tout de suite à travailler pour que la RDC présente un visage positif au mois de novembre prochain. Je confirme à nos compatriotes que nous abriterons la 26ème Coupe d’Afrique des Nations de Handball dame ici à Kinshasa en novembre prochain », a conclu Claude Kabulo.
Le chef du gouvernement sait qu’il y a un travail à faire, et qui devra commencer dès à présent. C’est pourquoi il appelle tous les services concernés à se mettre au travail tout de suite pour que la RDC présente, une fois de plus, un visage positif, au mois de novembre prochain, lors de cette rencontre continentale.
Par Guillaume Ngoy Amisi.
Les acteurs étatiques ainsi que la société civile du Tanganyika se sont rencontrés durant trois jours pour discuter autour de la mise en œuvre et de la planification des activités à mener au cours de l’Année 2024 à travers le projet « promotion de la […]
A LA UNELes acteurs étatiques ainsi que la société civile du Tanganyika se sont rencontrés durant trois jours pour discuter autour de la mise en œuvre et de la planification des activités à mener au cours de l’Année 2024 à travers le projet « promotion de la gouvernance sécuritaire dans la province du Tanganyika, à Nyunzu et Kalemie » qui est financé par les fonds des nations unies pour la consolidation de la paix PBF pour une durée de 24 mois soit de mars 2023 à février 2025.
Ce projet vise principalement à contribuer à répondre au vide sécuritaire que le départ de la Monusco a engendré, mais aussi contribuer à la restauration de l’autorité et la stabilisation des zones retour dans le territoire et Nyunzu à travers notamment l’introduction de la police de proximité.
Un plan de suivi et évaluation a été élaboré conjointement par les trois agences de mise en œuvre et ont préconisé les actions périodiques pour la revue du projet. Le comité provincial de ce projet est piloté par le l’organisation internationale pour les migrations OIM, le Bureau Conjoint des Nations unies aux droits de l’homme BCNUDH et le programme de Nations unies pour le Développement PNUD.
Cet atelier sur la revue annuelle avait en général comme objectifs d’apprécier l’état de mise en œuvre des activités du projet à travers des visites des réalisations sur le terrain, Échanger avec les bénéficiaires des activités du projet et recueillir leurs impressions, Formuler les recommandations à l’endroit de bénéficiaires et les inviter à s’approprier les actions du projet,
Après Examiner, le plan annuel 2024 a été validé à l’unanimité.
Par Paul Ilunga / Radio NDENGA News.