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« La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale. » C’est sous ce thème que la 31 ème commémoration de la journée internationale de la liberté de presse est célébrée,

Mathias Makolovera, Journaliste de la Rtnc et président provisoire de la corporation des journalistes du tanganyika, estime que:  » les journalistes jouent un rôle crucial dans la diffusion d’informations sur les bouleversements environnementaux et les pertes qui touchent des milliards de personnes à travers le monde. Leur travail courageux et persévérant nous permet de mieux comprendre ce qui se passe réellement dans différentes régions du monde. Ils sont en première ligne de notre combat collectif pour la santé de notre planète et pour des vies habitables « 

La journée internationale de la liberté de Presse n’est pas à considérer comme une fête, car le plus dur reste à faire dans le changement de mentalité des journalistes a argumenté Dénis Maheo, Journaliste correspondant de la rFi, avant d’ajouter que le manque de professionnalisme contribue à l’insécurité du journaliste

 » le journaliste ne se fait pas ami de ceux qui décident, il reste neutre, objectif et flexible pour faire son travail et ne déplaise aux autres. Il réfléchit deux fois quand on lui propose une enveloppe en guise de séduction, même si l’auteur dit que c’est sans contrepartie, le journaliste reste prudent pour ne pas mettre en otage son stylo indépendant qui est son pouvoir et force, l’indépendance reste plus que jamais une valeur cardinale de La Presse « 
a exhorté Denise Maheo

AMURI Aleka Aleksandra, promoteur et journaliste de la radio ndenga News, reste optimiste et partage son expérience :

 » les médias indépendants, libres et pluralistes sont le pivot de la bonne gouvernance à l’échelle locale, nationale tout comme internationale. Mon expérience comme journaliste dans plusieurs médias nationaux et internationaux, j’ai pu remarquer que lorsque les médias sont libres, ils deviennent des garants de la transparence, de la responsabilisation et de l’État de droit. Ils favorisent la participation au débat public et politique et contribuent à lutter contre la pauvreté et les inégalités, le média doit être un partenaire à part entière dans le processus démocratique. »
a déclaré Amuri Aleka.

Par rapport à la question de savoir si les journalistes peuvent contribuer eux même à biaiser leur liberté à fin de se conformer aux orientations des décideurs, François Xavier Mibe, pensionné de la radio Okapi tranche :

 » Tout le monde aime l’information, mais tout le monde n’aime pas le journaliste, le journaliste doit seulement donner l’information qui est le résultat d’un rapportage des faits vérifiables, en respectant l’auditeur, et les règles bien établie qui régissent le métier, non seulement il se protège lui même, mais il fait respecter le métier qui est noble, le journaliste évitera d’écrire avec l’objectif tendancieux ou pas pour plaire, mais il rapporte que les faits, car les faits sont sacrés « 
a interpellé François Xavier Mibé.

Selon l’UNESCO, tous les quatre jours, un journaliste est tué dans le monde, entre 2006 et 2020, plus de 1 200 professionnels de la presse ont perdu la vie. Dans neuf cas sur dix, les meurtriers restent impunis.

En somme, la Journée mondiale de la liberté de la presse est l’occasion de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession .

Par Prospère Tegeme / Ndenga News

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