Ils sont des centaines d’agents mobilisés pour assurer la sécurité de cet espace public très stratégique. On peut voir des éléments de la police nationale congolaise, des acteurs de la police universitaire très attentionnés, des jeunes éléments de la mairie générale très motivés, des militaires placés par groupe de 5 à 10 aux quatre coins de ce bâtiment de l’ESU; le tout dans une dynamique et coordination hors du commun.
Pour les administratifs, scientifiques et autres membres de l’association des femmes travailleuses de l’université de Lubumbashi, c’est une grande suprise mêlée à un grand plaisir de se voir protégés par cette diversité des corps sécuritaires durant ces 48 heures. Pour les étudiants finalistes qui se rendent à la banque pour le payement des frais, c’est un événement inhabituel de voir un tel charroi automobile de l’armée congolaise qui fascine et émerveille.
Plusieurs d’entre eux qui lisent des notes dans différents coins de cet enclos, constatent avec fierté et ravissement le mouvement des jeeps de couleur verdâtre qui arpentent les ruelles qui longent, du bâtiment administratif en passant par l’amphithéâtre de l’excellence professeur ordinaire Kalaba Mutabusha Gabriel, jusqu’à la salle de conférence internationale Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku où s’organise cette rencontre militairo-scientifique.
Il faut indiquer que l’organisation de cette messe scientifique calquée exclusivement sur la défense, la sécurité et le développement en RDC a été saluée par plus d’un participant lors d’une des séances fatidiques des questions réponses.
Béni RASHIDI / RADIO PHOENIX UNIVERITÉ.