Trois jours à Bukavu sans transport, suite à la grève décrétée par les propriétaires et conducteurs des véhicules de transport en commun dans la ville, les transporteurs ont par cette grève exprimé leur mécontentement sur ce qu’ils appellent tracasserie policière.
Les écoliers, les fonctionnaires et les commerçants sans véhicule personnel étaient les premières victimes de cette mesure pendant ces trois jours, faisant ainsi de kilomètres à pied.
Ce vendredi, les choses sont revenues à la normale. Les taxis bus, taxis motos et tricycles étaient à l’œuvre comme accoutumée, après la levée de cette mesure le jeudi.
Le président de la société civile déplore néanmoins de la part de l’autorité policière l’altitude de mépris, l’absence d’écoute, Adrien zawadi s’interroge sur l’apport de la police dans le maintien de la protection de la population et la contribution de recettes de la province :
» Le commissaire général de la police nationale Congolaise de sud kivu, n’a pris aucune initiative à nos préoccupations, au contraire le nombre des engins arrêtés augmente avec des amendes forfaitaires, nous avons constaté la multiplication des postes de contrôle où se pratique les amendes exorbitantes » A t il dénoncé.
La société civile s’appuie sur la décision de voir le commandant de la police sud kivu être remplacé car selon eux, celui-ci est le moteur et bénéficiaire numéro un de la tracasserie persistante dans la ville de Bukavu.
Par Jocelyne BAHIGA / Ndenga News.
