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Le plaidoyer de femmes leaders du Tanganyika était adressé au Gouverneur de la province par rapport à l’insécurité grandissante sur différents axes routiers de la province et aussi sur les violences basées sur les genres et dont les femmes sont en ligne de mire. Dans leur déclaration, ces femmes leaders membres du Réseau de femmes du Tanganyika (REFETANG) ont exprimé leur inquiétude face à cette situation alarmante avec des conséquences majeurs sur la vie et la survie de la femme. Un déployer qui a permis de soulever aussi la question liée au délabrement très avancé de tronçon routier, lesquels tronçons permettent aux femmes d’exercer leur petit commerce afin de subvenir à leur besoin quotidien et à celui de leur ménage. « Nous sommes étonnées de voir nos routes de territoires et villages en délabrement avancé et où l’insécurité règne privant les milliers de femmes de moyen de subsistance, d’épanouissement et de développement » a indiqué une femme leader membre du REFETANG.

L’insécurité sur les axes routier, un frein sur l’économie de la femme du Tanganyika

Après

les différentes guerres d’agression et conflit intercommunautaires en RDC, les femmes du Tanganyika ont été résilientes pour soutenir l’économie du pays et de la province. De décennies durant, elles affrontent la dure réalité de la vie, l’insécurité et le délabrement de tronçon routier. Dans leur déclaration , les femmes leaders du Réseau de femmes du Tanganyika (REFETANG)  ont soulevé à titre d’exemple, les tronçons routiers de Kalemie-Nyunzu , Kalemie -Bendera et Kalemie-Moba qui enregistrent un trafic important de femmes de la province pour les activités commerciales , champêtres et de relèvement , malheureusement ces tronçons connaissent une insécurité grandissante et sont en délabrement avancé avec un impact négatif direct sur l’économie de femmes or elles n’ont que ces tronçons et activités pour soutenir leurs familles.

S’agissant du délabrement de ces tronçons routier, les femmes leaders ont souligné que les axes routiers Kalemie-Nyunzu et Kalemie-Bendera sont devenus aujourd’hui un véritable chemin de la croix pour les femmes, les transporteurs par motos et conducteurs de camions. « De tête d’érosions, de flaques d’eau et des nids de poules rendent impraticable les tronçons et les coupeurs de routes profitent de ces endroits pour piller, violer, voler et tuer. Dans cette situation, la femme, non seulement, elle est violée mais elle perd aussi son commerce » a souligné une autre femme leader.

Les ras-le-bol de femmes pour exiger le changement

Dans leur déclaration, les femmes leaders du Tanganyika ont indiqué que sur ces axes routiers Kalemie-Nyunzu, Kalemie -Bendera et Kalemie-Moba, les autorités provinciales ont instauré la taxe péage route dont la contrepartie devrait servir à l’entretien desdits tronçons. Pour le REFETANG, le Gouvernement a l’obligation de procéder à l’entretien de ces routes et aussi se pencher sur la question sécuritaire car les coupeurs de routes, de bandits et braqueurs extorquent, dépouillent les biens toutes les personnes qu’ils croisent et enlèvent d’autres qu’ils conduisent dans la brousse. Cette barbarie s’accompagne par des actes criminels qui chosifient les femmes. Ces dernières sont victimes des traitements dégradants et inhumains notamment le viol, les tortures, le harcèlement accomplis avec une violence extrême.

Le plaidoyer de femmes leaders de la province du Tanganyika a consisté par solliciter et encourager le Gouverneur de province à s’impliquer pour trouver de solution pour les femmes et la consolidation de la sécurité dans la zone.

Par Paul Ilunga Boniface – Radio Ndenga News.

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