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Parmi les animateurs du secteur minier avec lesquels le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde s’est entretenu en marge du forum Indaba Mining auquel il vient récemment de prendre part en Afrique du Sud, figure le Directeur général du Service d’Assistance et d’Encadrement des Mines artisanales et à petite échelle (SAEMAPE).
Jean-Paul Kapongo qui avait jugé utile de rencontrer le chef du gouvernement pour lui exposer les difficultés qu’il rencontre au quotidien, dans le fonctionnement de son service, se réjouit de la suite. Il affirme que le Premier Ministre a confié le traitement du dossier SAEMAPE à son directeur de cabinet adjoint pour décanter la situation.

 » C’était important, dans un cadre pareil, de rencontrer notre chef du gouvernement, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Sama Lukonde, qui nous a, d’ailleurs reçus avec un privilège, parce qu’il était important que je puisse essayer de lui expliquer, depuis mon avènement à la tête du SAEMAPE, les difficultés que mon service est en train de traverser. Le SAEMAPE encadre des millions d’artisanaux, qui vivent dans une classe inférieure et que nous cherchons à remonter pour qu’ils deviennent ces responsables auxquels le président de la République avait fait allusion, lorsqu’il parlait de faire des Congolais des millionnaires. Nous avons expliqué au Premier Ministre que depuis sa création ,
le SAEMAPE n’a pas de support pour son fonctionnement. Nous n’avons pas de règlement d’administration. Le Premier Ministre a promis de trouver une solution à cette situation. Il nous a même déjà mis à la disposition de son directeur de cabinet adjoint qui va s’occuper de ce dossier. C’est un pari gagné pour nous. Il s’est ensuite agi des 16%, qui, selon le Code minier, doivent servir de frais de fonctionnement du service. Le désordre constaté aujourd’hui dans les sites miniers est dû à la non perception par le SAEMAPE, de ces frais pourtant reconnus par l’article 198 du Code minier et 402 du règlement minier. Ce sont ces frais qui pouvaient faire que nous-mêmes puissions encadrer et avoir la mainmise sur les coopératives. Ce sont des millions de dollars américains que nous ne savons pas retracer. Nous ne savons pas les mains entre lesquelles ils tombent, alors que nous avons notre service technique. Et comme on n’a pas ces frais, ces coopératives vont vers les Chinois et les Indiens. Ça crée du désordre et du dysfonctionnement. Nous avons posé ce problème au Premier Ministre, qui a également promis d’y apporter une solution. « , a-t-il expliqué.

Il sied de noter que le Saemape est le bras séculier du gouvernement congolais pour le soutien des mineurs artisanaux et à petite échelle.

Par Guillaume Ngoy Amisi.

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