0 4 minutes 2 ans

Depuis le début de cette année, la province du Maniema vient de réaliser une découverte pas de moindre en matière d’espèce d’arbre. Il s’agit d’une nouvelle essence forestière considérée au nombre de 11 espèces avec emploi particulier et ces espèces ont été identifié dans la province du Maniema. Cette découverte est intervenue à l’issue d’une recherche scientifique financée par l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).

En début du mois d’avril 2022, plusieurs acteurs et experts sont venus de tous les territoires du Maniema pour des ateliers de réflexion à partir de Kindu Chef-lieu de la Province. Il s’était agi de réfléchir sur les stratégies de production et la commercialisation de ces nouvelles essences forestières et aussi procéder à l’élaboration d’un document guide. Le coordinateur provincial de l’environnement et le développement durable au Maniema Josué Beloko a précisé que ce document est porteur des normes pouvant permettre de booster l’économie provinciale. « Je voulais exprimer toute ma gratitude à l’endroit de nos partenaires pour leur appui financier afin de permettre à la province du Maniema de faire cette découverte. Il y a eu surexploitation des trois catégories d’arbre notamment le Mufula, Biboyo et le Mutondo.  Notre partenaire la GIZ a disponibilisé les moyens pour faire de recherches afin d’arriver à faire cette nouvelle découverte » a-t-il indiqué.

En effet, la découverte concerne d’autre type d’espèces ou catégories d’arbres qui ont la capacité plus que Mufula, Biboyo et le Mutondo. Grâce à cette découverte, les experts et acteurs dans le domaine ont procéder à la réflexion sur l’élaboration d’une stratégie qui prend en compte pas simplement la production mais aussi l’évacuation, commercialisation et la consommation par la communauté. « Cette nouvelle découverte est spéciale et possède de noms vernaculaires dans le cadre de bois durs ou léger. Je conseil a la population de les utilisés avec sagesse » a renchérit Monsieur Josué Beloko. 

Mais selon ces travaux, dont les estimations s’appuient sur une base de données plus complète et une méthode statistique plus avancée qu’auparavant, le nombre total d’espèces serait d’environ 73.300, soit 14% de plus. Cela signifie qu’environ 9.200 espèces n’ont pas encore été découvertes.

De façon générale, environ 43% de toutes les espèces se trouvent en Amérique du Sud, suivie de l’Eurasie (22%), de l’Afrique (16%), puis de l’Amérique du Nord (15%) et de l’Océanie (11%), selon l’étude. De la moitié aux deux tiers de toutes les espèces déjà connues se trouvent dans les Forêts humides tropicales ou subtropicales, sur les cinq continents, estiment les chercheurs. Une grande partie des espèces restant à identifier devraient ainsi se trouver dans ces régions, où moins de relevés sont effectués.

Par aridja saidi ruth.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *