
Le Programme du Fonds pour la Femme Congolaise (FFC) a ouvert ce mercredi l’atelier de renforcement des capacités des leaders communautaires. Cet événement marque le lancement officiel du projet « Lutte contre le Backlash en RDC », une initiative ambitieuse mise en œuvre par l’organisation des WAPANDAJI dans le TANGANYIKA. L’objectif principal de ces assises de deux jours est de former les leaders communautaires aux concepts de masculinité positive et de l’égalité des sexes, des piliers essentiels pour un changement social durable.
Cet atelier de deux jours soit du 9 et 10 juillet, rassemble des acteurs clés de la société civile et des autorités locales, tous engagés dans la promotion d’une société plus juste et équitable. La formation se concentre sur des modules interactifs visant à outiller les participants pour qu’ils deviennent des agents de changement au sein de leurs communautés respectives.

Madame Kungwa Albertine, point focal du FFC pour la province du Tanganyika, a souligné l’importance de cette démarche. « Cet atelier a pour mission de renforcer les capacités de leaders communautaires, » a-t-elle déclaré. « Il s’agit de leur fournir les outils nécessaires pour qu’ils puissent, à leur tour, diffuser ces messages de masculinité positive et d’égalité des sexes de manière efficace. Nous croyons fermement que le changement commence par l’éducation et la sensibilisation des personnes influentes au sein des communautés.

De son côté, Gisèle Fazili, assistante au programme du FFC, a insisté sur la nécessité pour les participants de s’approprier pleinement les concepts abordés. « Nous invitons les participants à aller au-delà de la simple acquisition de connaissances, » a-t-elle expliqué. « Il est crucial qu’ils approfondissent leur compréhension sur la masculinité positive pour qu’ils puissent véritablement impacter leur communauté. Il ne s’agit pas seulement de savoir, mais de savoir-faire et de savoir-être, afin de devenir des modèles inspirants.

Ce projet de consortium s’inscrit dans une volonté plus large de lutter contre les discriminations et les violences basées sur le genre, en promouvant une vision plus inclusive et respectueuse de la masculinité. Les Wapandaji, en tant qu’organisation exécutrice, joueront un rôle déterminant dans la diffusion de ces bonnes pratiques sur l’ensemble de la province du Tanganyika.
Par Ali Useni Ndenga News.

