
Dans une déclaration signée ce mardi 29 avril à Kinshasa, ces élus du peuple ont confirmé qu’en date du 26 avril 2025, une centaine d’éléments lourdement armés appartenant à la 22eme région militaire a pénétré dans la ferme Futuka, une propriété privée appartenant à l’ancien Gouverneur du Katanga et président du parti Ensemble pour la République, Monsieur Moise Katumbi Chapwe, sur la route Kasenga territoire de Kipushi dans le Haut Katanga.
Selon le parti Ensemble, ces derniers ont usé de toutes les menaces possibles, tout en semant panique et la terreur parmi les travailleurs et les autres occupant, notamment les jeunes de l’académie sportive Katumbi. Dans cette déclaration, les députés d’Ensemble pour la république affirment que ces militaires ont fait une perquisition du lieu sans établir le procès-verbal. Ces actes portent atteinte au droit à la priorité privée qui est considérée sacrée par l’article 34 de la constitution du 18 février 2006.
Les députés Ensemble pour la république considèrent ces actes comme des intimidations orchestrées par le pouvoir de Kinshasa contre les partis de l’opposition et leurs membres. Ces élus du peuple condamnent également les récents cas d’arrestations arbitraires de certains opposants dont les militants du parti de Moise Katumbi dans le haut Katanga, le refus catégorique du Ministère des affaires étrangères de délivrer le passeport, la suspension des activités du parti PPRD et les poursuites contre l’honorable Augustin Matata Ponyo, sans la levée de ses immunités parlementaires.
Pour eux :
Les militaires armés doivent rejoindre les autres à l’EST du pays pour défendre l’intégrité nationale et non dans une ferme privée, qui elle, a pour mission principale de combattre la famine qui est une menace permanente contre la population.
Ils condamnent avec la dernière énergie cette pratique qui non seulement installe un climat d’insécurité au sein de la population congolaise, mais aussi et surtout détériore le climat des affaires tout en décourageant les personnes de bonne foi d’investir au Congo.
Ils exigent la fin immédiate de cette mission illégale, le retrait sans condition de ces commandos et l’ouverture des enquêtes sérieuses contre leurs auteurs,
Ils invitent le pouvoir en place d’assumer pleinement ses responsabilités en vue d’assurer la sécurité des personnes et leurs biens, mais aussi garantir à tous les congolais, sans distinction aucune, le respect de leurs droits fondamentaux inscrits dans notre constitution.
Par La Rédaction de Ndenga News