Sur ces chiffres, 941 sont des licenciés issus de l’ancien système, et qui ont été collés le mardi 17 septembre 2024, et 417 le samedi 21 septembre 2024; tous honorés dans l’amphithéâtre de l’excellence professeur ordinaire Kalaba Mutabusha Gabriel, un cadre totalement métamorphosé pour la circonstance. La deuxième cohorte lancée le weekend dernier, en présence de Crispin Maalu Bungi président du conseil d’administration des universités congolaises; figure sur la liste des premiers bacheliers produits au sein de cette faculté chère au professeur ordinaire Musangamwenya Walyanga Kubabezanga Gilbert.
Toutes les autorités décanales, chefs des départements, personnels scientifiques, conseil consultatif au niveau facultatif, jusqu’aux gestionnaires du bureau informatique, étaient bel et bien présents, et suivaient attentivement le recteur de l’université de Lubumbashi, le professeur ordinaire Kishiba Fitula Gilbert qui lisait la traditionnelle formule des collations des grades académiques. C’est le professeur ordinaire Kalala Ilunga Mathiesen, doyen de la faculté de droit de cet alma mater, qui a révélé à l’assistance ces chiffres impressionnants, qui sont l’émanation des délibérations par différents jurys nommés.
De la lecture de plus d’un millier des noms, en passant par les pas des danses des lauréats, sans oublier les fatidiques séances des photos et selfies entre collègues de promotion et leurs encadreurs, jusqu’à la collation définitive, l’ambiance était indescriptible et la joie à son comble. Les membres des familles qui se comptaient par milliers, jubilaient et poussaient des cris de joie, par le canal des vuvuzelas et sifflets assourdissants, une façon pour eux de rendre hommages aux braves enseignants de cette université, qui ont doté un savoir de qualité à leurs proches a indiqué Kasampe Maloba une mère de famille.
A la question de savoir, qu’est ce qui explique cet intéressement et cet attachement des anciens et nouveaux diplômés d’état aux études en droit à l’université de Lubumbashi, les réactions se diversifient d’une personne à une autre, mais trois explications reviennent sur presque toutes les lèvres, à savoir la valeur internationale du diplôme, le prestige de cette discipline scientifique et la qualité de l’enseignement.
Par Béni RASHIDI / RADIO PHOENIX UNIVERSITÉ