Le ministre de la santé docteur Roger Kamba a, dans un briefing de presse co-animé avec son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, signalé 10 cas du virus MonkeyPox dans la capitale de la République Démocratique du Congo.
L’occasion faisant le larron, le patron de la santé publique, Hygiène et Prévention exhorte la population congolaise à observer quelques mesures d’hygiène pour éviter la propagation de ce virus. Le gouvernement de la RDC veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox), a-t-il fait savoir.
Selon Roger Kamba, la clé pour vaincre la variole de singe en République démocratique du Congo réside dans l’implication de tous.
«Pour faire face à cette crise, le gouvernement de la République a mis en place une riposte structurée autour de trois axes principaux : le premier concerne la sensibilisation et la mobilisation communautaire pour prévenir les contaminations et limiter la propagation du virus. Pour cet axe, le ministère a mis en œuvre les dispositifs de surveillance épidémiologique et de communication sur les risques et de mobilisation communautaire. Deuxième axe concerne la prévention sanitaire. Il s’agira d’élaborer et valider un plan national stratégique de vaccination contre le monkeypox en RDC.
Le troisième axe vise à identifier et traiter les cas de Mpox», a confirmé docteur Roger Kamba.
Outre ça, il rapporte que le gouvernement a ainsi déployé des kits et les personnes pour une prise en charge gratuite et la réponse à cette épidémie doit être coordonnée pour améliorer le suivi des contacts.
Quant aux symptômes liés à cette maladie, il cite la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les éruptions cutanées…
Le pays a enregistré 15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année. Quasiment toutes les provinces de la RDC sont touchées par ce virus. Mais selon Roger Kamba, les provinces les plus affectées sont l’Equateur, le Sud-Kivu, la Tshopo, la Tshuapa, le Sud-Ubangi, le Sankuru et la Mongala.
Signalons qu’au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale.
Par Guillaume Ngoyi Amisi/Ndenga News Kinshasa.