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Dans une interview accordée à NDENGA news, le Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication, Enseignant en Journalisme à la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Lubumbashi estime que la diffusion incontrôlée des informations a un impact négatif sur le plan sécuritaire.

<< Pour gagner une guerre aujourd’hui on a pas simplement besoin des armes physiques. Pendant qu’on combat sur le terrain avec des vraies armes, il ya d’autres armes qui sont Informationnelles. On lance des fausses nouvelles dans le but d’embarrasser l’adversaire et de le discréditer.Le gouvernement doit être conscient que la désinformation est dangereuse, elle est dangereuse pour tout le monde. À un certain moment il faut qu’on fasse très attention, nous tous, et les dirigeants et les dirigés, et les journaliste. À cause de la désinformation on peut parvenir a détester les dirigeants. Ils sont nombreux, les Congolais qui détestent leurs dirigeants parfois sans raison à cause de la désinformation. Il y a les choses que les gens pensent graves mais qui sont peut être ordinaires ou normales>>.

Par ailleurs, Makal mukaleng demande l’intronisation des notions de fact-tcheking au sein des écoles de journalisme et l’équipement des étudiants pour une formation efficace de détection des fausses informations.

<< Il y a les outils que l’État peut développer pour lutter contre la désinformation, il y a les technologies qui peuvent être développées au niveau des états pour lutter automatiquement contre la diffusion des fausses informations. Au niveau des médias, je pense que la plus grande chose qu’on puisse faire c’est former les gens. Malheureusement on a l’habitude de négliger la formation, et on pense que c’est ne pas important . Il n’y a rien que l’homme puisse faire sans l’éducation, on nous apprend à parler, on nous apprend à écrire, on nous apprend à réfléchir; Donc s’il faut apprendre à lutter contre la désinformation qui est toute une nébuleuse, la formation des personnels doit être privilégiée >>. a-t-il dit.

Pour rappel, les réseaux sociaux sont devenus des véritables locomotives de diffusion des fausses informations.

Par Loss-adonis Ngoyi Radio Ndenga News à Lubumbashi.

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