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L’Organisation non gouvernementale Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI), organise durant deux jours, un atelier de formation et de plaidoyer en direction de 34 députés provinciaux de la province du Kasaï-Central.

Cette cérémonie est axée sur sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre également sur le mariage d’enfant, avec l’appui financier de l’UNFPA.

Cette activité a été lancé ce vendredi 21 Juin 2024 par le président de l’assemblée provinciale dans la salle du complexe scolaire la reconnaissance.

Dans son mot de bienvenue, la directrice générale de FMMDI-ONG a indiqué qu’en RDC, les inégalités entre les sexes sont observées dans presque tous les domaines.

«Je tiens à rafraîchir ici votre mémoire sur le fait que les femmes représentent environ 51 % de la population de la RDC estimées à 98 millions 300 habitants, selon les statistiques de 2020. Dans ce pays, les inégalités entre les sexes sont observées dans presque dans tous les domaines notamment ; l’économie, politique, social, et culture», a-t-elle fait savoir.

Et d’ajouter :

«Ces tristes événements placent la femme dans une situation de précarité, preuve des conséquences fâchées. Dans la région du Kasaï, les populations sont fortement touchées à la culture, aux us et coutumes, et aux traditions. Ces dernières sont à l’origine des inégalités et des discriminations».

Toutefois, Nathalie Kambala confirme que dans beaucoup de contrées, des petites filles sont promises à des hommes dès leur naissance ou dès leur tendre enfance et envoyées au mariage dès leur première menstrue.

«Et pourtant le gouvernement de la RDC a engagé des nombreuses actions pour lutter contre les violences basées sur les gens notamment à travers beaucoup de tests juridiques», martele-t-elle.

C’est par cette hymne national du pays, que cette activité a été lancé ce vendredi 21 Juin 2024 par le président de l’assemblée provinciale du Kasaï-Central dans la salle du complexe scolaire la reconnaissance.

Dans son mot de bienvenue, la directrice générale de FMMDI-ONG a indiqué qu’en RDC, les inégalités entre les sexes sont observées dans presque dans tous les domaines.

Pour sa part, la cheffe du bureau à l’intérim de UNFPA rapporte que la violence sexuelle et celle basée sur le genre est un problème universel, non seulement en situation de crise mais aussi et surtout en contexte du développement.

«Nous joignons nos efforts à celles de toute la communauté nationale et internationale pour y parvenir. La province du Kasaï-Central doit jouer sa partition pour mettre fin à ce vaste et profond fléau qui mine nos communautés, hypothequant ainsi la vie de plusieurs femmes et filles. La violence basée sur le genre est un problème universel et quotidien, pas seulement en situation de crise mais en contexte de développement également», indique Angélique Dikume.

À l’en croire, la violence basée sur le genre et les pratiques néfastes telles que le mariage d’enfant et pratiques culturelles dégradantes envers les femmes, sont des violations des droits humains qui, selon elle, privent les femmes et les filles de leur avenir, compromettant leur santé et leur bien-être.

Toutefois, Angélique Dikume confirme que le système de nations unies s’est engagé à mettre fin à la VBG ainsi que les pratiques néfastes d’ici 2030.

Dans son lancement de ces travaux, Daniel Lukusa président de l’organe délibérant fait savoir que l’objectif global de cet atelier est de mobiliser le potentiel parlementaire du Kasaï-central pour lutter contre les VBGs, le mariage d’enfant et les inégalités des sexes.

«Je reste convaincu que ces journées des travaux et d’échanges suffisent pour doter aux participants une meilleure compréhension de forme», rapporte-t-il.

Par Félix Mulumba Kalemba/Radio Ndenga News à Kananga

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