Mercredi 7 juin 2023, le professeur André Mbata Betukumesu Langue, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, a conféré avec le gouverneur de la province du Sankuru.
Au menu de leurs entretiens, les deux personnalités ont parlé du développement Sankuru et des élections à venir.
Au sortir de cette entrevue, le chef de l’exécutif provincial du Sankuru s’est exprimé en ces termes :
» Je ne suis pas voir le 1er vice-président pour des questions de l’assemblée provinciale. J’ai appris comme vous qu’il y a eu des problèmes de fonctionnement de cet organe. Et il s’agit là d’une question interne à l’Assemblée et cela ne relève de l’exécutif provincial. Je suis venu parler avec la deuxième personnalité du parlement parler développement du Sankuru. Nous avons aussi parlé des élections ».
Pour le gouverneur, le Sankuru est une province totalement enclavée et la crise qui a duré pendant trois ans et demi a été une occasion d’enfoncer davantage dans cette situation. Le Sankuru a été pendant longtemps une province laissée pour compte. Aujourd’hui, on est reparti de nouveau. Il faut redonner l’espoir à la province, a-t-il rassuré.
Mais pourquoi parler du développement du Sankuru avec André Mbata ? A cette question, le chef de l’exécutif provincial du Sankuru répond par ces mots:
« L’autorité que nous venons de rencontrer connait l’histoire du Sankuru. Elle a passé la plus grande partie de sa vie au Sankuru. Avec tout ce qu’il en garde comme souvenir, il m’a dit qu’il est décidé de nous accompagner avec les autres Sankuroises et Sankurois pour aller vers le développement. Absolument, il faut développer le Sankuru, notamment avec les routes. C’est pour cette raison à ma droite, il y a le numéro 2 de l’Office des routes qui est engagé avec moi et le professeur à désenclaver le Sankuru ».
Il faut rappeler qu’à son avènement, l’actuel gouverneur a fait du Sankuru un vaste chantier. Et pour lui, le chantier au Sankuru n’est pas un terme générique pour rien. « Le chantier c’est aussi la.mentalité. on ne peut pas arriver à développer une province, un pays quand on n’est pas disposé à accueillir ce changement. Le chantier, c’est dans tout, même sur le plan social. On ne voit pas seulement les maisons. La moralité, c’est aussi le chantier. Je ne crois pas que ma population sera déçue, car elle est engagée comme moi: il faut changer et lorsqu’il fait changer, il faut commencer par les fondamentaux. Il faut avoir une administration,la sécurité ».
Avec son action, les premiers résultats sont visibles car, hiier, le Sankuru, c’était le champ de bataille. C’est tout le jour qu’on voyait défiler les images macabres de morts. Aujourd’hui, il y a la paix au Sankuru. Il y a des condamnés de justice. Il y a 10 ou 20 ans, il n’y avait de justice au Sankuru.
Pour preuve, a-t-il ajouté des criminels ont éte condamnés à mort, des miliciens ont été neutralisés.
En définitive, le Sankuru, c’est d’abord et avant tout la sécurité. Et le chef de l’exécutif provincial a décidé d’imposer l’autorité de l’Etat.
Par Guillaume Ngoy Amisi.