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Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une séance de travail, ce mardi 06 juin 2023, à la Primature, séance de travail à laquelle ont pris part la délégation de la Monusco conduite par le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, quelques membres du Gouvernement, ainsi que ceux du cabinet du Premier Ministre.

Au cours de cette réunion, le Chef du Gouvernement et la Monusco ont mis l’accent sur des questions sécuritaires et sur le plan de transition pour le retrait de la Monusco de la RDC.

A l’issue des échanges, Jean-Pierre Lacroix s’est exprimé en ces termes devant la presse :

« Je remercie au nom de tous mes collègues, son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et tous les membres du Gouvernement, pour nous avoir reçu pour cette séance de consultation très importante. Nous avons pu constater la convergence de nos objectifs en ce qui concerne le soutien au renforcement de l’autorité de l’État dans toutes ses composantes : sécurité, armée, police, et les autres Composantes. L’accent a également été mis sur la protection des civils et sur la nécessité de faire en sorte que la transition qui est déjà engagée pour le retrait de la Monusco soit accélérée et en même temps qu’elle se fasse dans les meilleures conditions de manière que le renforcement graduel de la présence de l’État là où il est nécessaire se fasse et de manière qu’il n’y ait pas de rupture dans les fonctions des civils notamment des personnes déplacées. Personnes déplacées qui, dans un certain nombre de régions, notamment la région d’où je viens, où j’ai fait une courte visite, dépendent encore du travail de nos collègues de la Monusco », a-t-il dit.

A en croire le Secrétaire général Adjoint des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix, la question des opérations de préparation du pré cantonnement du M23 a aussi été abordée au cours de cette séance de travail, en insistant sur le fait que la Monusco va continuer à s’y appliquer très activement.

« Il y a un certain nombre d’autres sujets qui ont, par ailleurs, été abordés. Notamment l’importance qui s’attache aux processus régionaux, processus de Naïrobi, processus de Luanda. L’importance que ces processus soient mis en œuvre et appliqués. Le soutien total que nous apportons à la fois sur le plan politique mais aussi sur le plan pratique. À cet égard, il a été fait référence aux opérations de préparation du pré cantonnement du M23, pour lesquelles nous allons continuer à nous appliquer très activement. Il était fait allusion au désarmement des groupes armés P-DDRC-S et au soutien renforcé qu’il convient d’apporter à ce programme fondamental notamment dans les zones où ce désarmement peut se faire rapidement », a-t-il renchérit, tout en soulignant que la Monusco a pris l’engagement de renforcer le plaidoyer en faveur de la RDC, auprès des agences humanitaires et des donateurs concernant la crise humanitaire.

« L’importance de faire un plaidoyer auprès des donateurs pour que ce processus puisse être mis en œuvre. Puis également, vue la gravité de la situation humanitaire, l’importance du plaidoyer pour que l’effort de soutien aux actions humanitaires soit renforcé. Nous avons pris l’engagement de renforcer notre plaidoyer auprès des agences humanitaires, auprès des donateurs, dans un contexte difficile parce qu’il y a malheureusement beaucoup de crises humanitaires dans le monde. Mais la crise humanitaire au Congo mérite une attention spéciale et nous avons pris l’engagement de renforcer ce plaidoyer », a conclu le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies en charge des opérations de maintien de la paix.

Par Guillaume Ngoy Amisi.

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