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Cette alerte est lancée ce vendredi 7 Avril par le centre des recherches en hydrobiologie CRH Uvira au cours d’une séance de formation et de sensibilisation qu’il a organisé en faveur d’une cinquantaine des pêcheurs, des personnes de garde, des présidents de comité des plages et des vendeuses des poissons frais.

Cette séance qui s’est tenue dans la salle des réunions dudit centre portait sur la cogestion de la pêche dans la partie Nord Ouest du lac Tanganyika.

Occasion faisant larron , les résultats du projet MRV 2019 et les lois y relatives pour la pêche durable des certains poissons dont le Clupéidés et le latide dans le nord ouest du lac Tanganyika ont été présenté séance tenante.

Pour le facilitateur, le chercheur Théophile MULIBWA N’SIMBWA, la situation de la pêche sur le lac côté Bujumbura et Uvira est alarmante car certains poissons risque de disparaitre.

Selon les études faites, cette disparition serait due à l’utilisation abusive des outils de pêche prohibé et la pollution des eaux du lac Tanganyika.

A cela s’ajoute la mauvaise gestion des déchets ménagers jeté par ici et par là dans la ville, lesquels déchets se deverssent sur le lac Tanganyika détruisant ainsi les zone .

C’est pour ce là qu’il appelle à la conscience de tout est un chacun pour une pêche responsable et la protection des eaux du lac Tanganyika pour améliorer la production des poissons sur le lac à l’intérêt non seulement de la population du Burundi et d’uvira en particulier mais aussi celle de la région de grands lacs en général.

RONDE ZUBERI , président des comités des plages dans la ville et territoire d’uvira pensent que les responsabilités sont partagé entre les utilisateurs du lac, la population et gouvernement bien que la grande partie revient à ce dernier qui selon lui a démissionné de ses attributions.

Pour rappel, le centre des recherches en hydrobiologie CRH Uvira a bénéficié des matériels de laboratoire moderne alors que la mairie est doté outils de collecte des déchets dans le but de lutter pour la protection des eaux du lac Tunganyika.

Malgré cette dotation au compte du projet LATAWAMA avec l’appui financier de l’agence belge de développement ENABEL, la ville d’uvira reste caractérisé par l’insalubrité grandissante.

Par S/Françoise BUKURU MWIMULE.

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