Poursuite normale des activités au colloque international de trois jours qui se tient dans la salle de conférence internationale Monseigneur Tharcisse Tshibangu Tshishiku. Ces assises qui réunissent les savants du domaine criminologico-environnemental sont centrées sur le thème protection de la faune et de la flore de la RDC et la lutte contre la criminalité des espèces sauvages; Etat des lieux, enjeux actuels et perspectives.

La journée du mercredi 19 octobre a connu deux temps forts à savoir les discours du professeur Gabin BADY KABUYA directeur général de la haute école de criminologie suivi du mot d’ouverture du professeur ordinaire KISHIBA FITULA Gilbert recteur de l’Université de Lubumbashi. La deuxième partie était consacrée aux communications inaugurales des acteurs locaux présent dans la salle et ceux intervenus en ligne.

Le premier discours, celui du juriste criminologue BADY KABUYA Gabin s’est appesanti à lier les concepts environnement, faune, flore et criminologie, avec des ramifications sur les objectifs de la tenue d’un tel forum de réflexion de portée internationale.

Sur la collaboration entre son institution, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature et l’ONG Forgotten Parcs Fondation, Directeur général de l’ECROCRIM UNILU a indiqué que le cadre de l’accord remonte au mois de janvier 2022. Les institutions se sont convenues d’unir leurs efforts, pour redynamiser les stratégies de lutte contre la criminalité liées aux espèces sauvages, principalement dans les parcs de Kundelungu et de l’Upemba a t-il martelé.

Sur l’ampleur des menaces qui pèsent sur la biodiversité, le Professeur Gabin BADY a exhorté chaque citoyen du monde, à puiser toute l’énergie nécessaire à la construction de l’arche qui épargnera la terre du déluge climatique qui la guette.

La partie lancement des activités du colloque international par le Recteur Gilbert KISHIBA, était dominée par les concepts écosystèmes et biodiversité. Dans ce discours à forte tonalité écologique, le répondant de l’Université de Lubumbashi est revenu sur les deux concepts plus de 15 fois.

Son mot d’ouverture de 18’52 » a mis un accent sur les dérèglements climatiques dont les actions ont un impact négatif sur les écosystèmes et la biodiversité. Dans cette intervention très musclée, le patron de l’UNILU LA MEILLEURE a vanté les mérités des scientifiques qui apportent des riches contributions pour la préservation de l’équilibre écosystémique a t-il insisté.

Revenant sur les activités de Yangambi, Kinshasa jusqu’à Libreville au Gabon, le Recteur KISHIBA dans sa casquette d’acteur très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, a plaidé pour la promotion des mécanismes destinés à atténuer l’impact des activités humaines sur les écosystèmes.

Il faut signaler que le gouvernement provincial du Haut Katanga représenté par les ministres des finances Bruno CHOMA CHOMA et de l’environnement Serge MAGHOMA, s’est félicité de l’organisation d’une telle rencontre sur son sol. Des moments des grandes réflexions écologiques, d’une importance très capitale au niveau planétaire ont ils indiqué.

Béni RASHIDI / RADIO PHOENIX UNIVERSITÉ.