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Cet atelier a regroupé 40 journalistes dont 12 femmes et des autorités politico administratives qui ont bénéficiée du renforcement de capacités sur la loi cadre de journaliste. L’atelier a été organisé de commun accord entre la radio Kaoze avec un concours de la Radio Ndenga News avec l’appui financier de l’Organisation internationale lnternews RDC. Cet atelier avait pour objectifs d’outiller les participants sur le projet de loi concernant la dépénalisation des délits de presse afin et sensibiliser les autorités politico administratives à mettre en place des mécanismes de protection des journalistes.

Le train de la réforme du cadre légal de l’exercice de la liberté de la presse est en marche depuis la tenue en janvier 2022 à Kinshasa, des états généraux de la communication et des médias. Au cours de ces assises, le Président de la République s’est engagé à accompagner la dépénalisation des délits de presse et à garantir l’exercice de la liberté de la presse.

L’un d’épineux problèmes auxquels sont confrontés les professionnels des médias reste donc l’existence d’un cadre légal trop rigide dont le régime des sanctions est défini par le code pénal ordinaire.

Ainsi donc lors des états généraux, les parties prenantes ont examiné les différents textes des lois qui régentent l’exercice de la liberté de la presse en RD Congo. Le constat révèle que la plupart de ces textes sont aujourd’hui obsolètes et ne répondent plus aux aspirations d’un Etat de droit.

Parmi les questions, il y a la question de délit de presse et de leur dépénalisation qui ont suffisamment alimenté les échanges.

Certains participants  se sont posés la question de savoir si le délit de presse était un abus du droit à la liberté d’expression et du droit de la liberté d’informer, une atteinte aux droits d’autrui, etc. Et d’autres se sont interrogés s’il faudrait établir un lien entre l’impératif de la sauvegarde de la liberté de la presse et la dépénalisation des délits de presse.

Avec l’avènement de l’internet et la multiplicité de supports de communication, d’aucun se pose si la dépénalisation ne contribuait-il pas à la fragilisation du tissu social et occasionnerait la multiplicité des atteintes contre la vie privée des personnes, la violation des droits d’autrui et des bonnes mœurs.

De plus en plus, la vie privée des autorités, des citoyens, les bonnes mœurs et l’ordre public sont constamment violées. Ce qui pousse plusieurs acteurs (politiques, sociaux) à ne pas appuyer l’idée d’une quelconque dépénalisation.

Quelles alternatives aux sanctions pénales face aux dérives délétères constatées sur les réseaux sociaux ? Comment pouvons-nous rompre le lien entre la loi sur la liberté de la presse et le code pénal ordinaire en pensant notamment à un droit pénal spécial ?

La dépénalisation signifie-t-elle désemprisonnement ou déjudiciarisation ?  Est-ce que la dépénalisation correspond à la décriminalisation ?

C’est pour répondre à ces questions que Partenariat pour la protection internationale entend organiser un atelier de réflexion sur « La réforme de la loi du 22 juin 2022: Un impératif pour la consolidation de l’Etat de droit en RD Congo ».

Pour Monsieur MUGANZA Kipala François Directeur de l’agence de presse frycoms et intervenant dans la session de formation , il  est revenu sur  la dépénalisation des délits de presse en République Démocratique du Congo. «Nous devons trouver les moyens de renforcer les mécanismes de régulation et d’autorégulation de la profession journalistique pour améliorer la qualité des contenus», a fait remarquer François Kipala

Pour lui, ces échanges sont un lieu de prise de conscience du rôle que sont censés jouer les journalistes en tant qu’éclaireur de la société, appelés à donner de la lumière aux autres. «La société tout entière entend des journalistes l’amélioration de vie en donnant de bonnes informations qui se rapportent aux préoccupations des membres de sa société», a-t-il souligné

Cet atelier était une occasion de relever la nécessité de la sanction afin de recadrer les dérapages dans l’exercice de la profession, plusieurs propositions ont été orientées vers le nettoyage des maisons de presse qui constitue un gage du respect de l’engagement du professionnel des médias vis-à-vis du public.

De son côté , Modeste shabani est revenu  , un de participant à l’atelier , il a souligné que l’autorégulation de la profession journalistique et la régulation des médias comme alternative aux poursuites judiciaires , pour lui, les décideurs doivent avoir une certaine manière pour règlementer les médias dans le pays et enfin Mr Paulin Munanga de la radio Okapi est revenu sur  L’environnement professionnel du journalisme en RDC : Mécanismes et stratégies de sécurité et de protection des journalistes.

Par la rédaction Ndenga News.

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