Ces commerçants réunis au sein de l’organisation Alphabusness ont démarré leur marche depuis l’espace Mulongwe pour chuter à l’hôtel de ville d’Uvira où ils ont été reçu par le Maire de la ville Kiza Muhato. Ce dernier a, par cette occasion, urgemment convoqué une réunion dans la salle polyvalente de la Mairie.
Lors de la réunion, le Maire a mis face à face les responsables de la DGI et les commerçants d’uvira pour trouver une solution face à cette situation de mécontentement des commerçants.
Selon ces commerçants, ils fustigent non seulement la mauvaise procédure de scellage de leur magasin, boutiques et kiosque devenue monnaie courante ce dernier temps dans la ville d’uvira , la surtaxassion mais aussi la manière dont la DGI recouvre les anciennes dettes accumulé par eux.
Le président de Alphabusness Ndokola Bugara Vital a indiqué que les commerçants sont indignés par le comportement des responsables de la DGI car selon lui, cette façon de procéder ne permettra pas l’amélioration du climat d’affaires dans la ville d’uvira.
Le responsable de la DGI juge non fondé les réclamations de ces commerçants. Pour lui, son institution reste disponible et dresse sa main tendue pour la restauration de la paix sociale entre la DGI et les commerçants.
Après les avoir entendu, le maire de la ville Kiza Muhato les a tour à tour prodiguées des sages conseils pour l’intérêt de tous. Il a par la même occasion rappelé les problèmes auxquels fait face la ville côtière d’uvira parmi lesquels : les problèmes liés à l’insécurité et aux catastrophes dues aux inondations des rivières et la montée des eaux du Lac Tanganyika. Ces problèmes doivent être pris en compte pour alléger les charges à ces commerçants qui du reste vie au taux du jour.
Par ricochet, le premier citoyen de la ville a invité ses administrés à la culture fiscale car payer l’impôt est une obligation pour tout congolais.
Peu avant la fin de cette rencontre entre les commerçants et les responsables delà DGI, le Maire a proposé une série de recommandation pouvant répondre tant soit aux revendications des commerçants.
Par Françoise BUKURU MWIMULE.