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A la 51è Assemblée plénière du Forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (FP-SADC), la RDC marque des points non seulement en assumant la présidence de ces assises par le speaker de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’Kodia Pwanga (président en exercice du FP-SADC), mais aussi et surtout par la participation active de sa délégation. Au cours de la séance plénière de ce mercredi 13 juillet, le député national André -Léon Ntumba a été élu président de la commission des lois-types du FP-SADC mais surtout obtenu la tenue la réunion extraordinaire des présidents des Assemblées nationales des Etats membres consacrée la crise sécuritaire en RDC et Mozambique.

En marge de la 51è l’Assemblée plénière du Forum parlementaire de la SADC,, avant sa clôture, va se tenir une réunion extraordinaire des présidents des Assemblées nationales des Etats membres.

« Il est important qu’on se penche sur ce qui se passe en RDC et Mozambique. Si nous pouvons nous concerter pour avoir un débat sur ça pour que les pays de la SADC soient suffisamment éclairés, parce qu’effectivement.les Etats de la SADC se sont engagés pour rétablir la.paix en RDC. Nous allons organiser une réunion extraordinaire sur la nouvelle agression de la RDC par le Rwanda et la crise sécuritaire au Mozambique », a éclairé Christophe Mboso sur le sujet.

Et l’autre point à l’ordre du jour de cette réunion extraordinaire , a annoncé le président Mboso, c’est l’élection du député du Zimbabwe comme candidat à la président du Parlement panafricain.

Au-delà, Christophe Mboso a évoqué le déploiement d’une brigade d’intervention rapide constituée uniquement des soldats venus des Etats membres de la SADC (RSA, Malawi, Tanzanie, Zimbabwe, etc.).

Pour Christophe Mboso, il y a nécessite d’intervenir en RDC, État qui,par sa position géographique, dispose de beaucoup de richesses. S’il y a la paix, nous pouvons développer l’Afrique avec les ressources de chaque Etat et la.mise en commun de certaines ressources, notamment les ressources énergétiques dont le pays possède d’importantes ressources.

Par ailleurs, sans la condamnation du Rwanda et un soutien nécessaire dans cette étude épreuves, la RDC a annonce le boycott de la rencontre d’octobre prochain à Kigali. C sur cette question, la délégation congolaise joue serré et mène un plaidoyer fort agissant en vue de traiter avec la grande diligence la question de la crise sécuritaire en RDC et au Mozambique, principalement pour obtenir la condamnation du Rwanda par les Etats membres de la SADC pour l’agression d’une partie du territoire congolais.

Elu président de la commission des lois-types du FP-SADC, le député national André-Léon Ntumba a démontré que le guerre qui sévit actuellement dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu, est attisée par le Rwanda, via les terroristes du M23.

« C’est un honneur pour nous. Par rapport à ce qui se passe dans notre pays, j’ai pu personnellement démontrer, avec les preuves que nous disposons que le Rwanda est le bras séculier du M23.

En sus de cela, j’ai demandé une certaine solidarité. Nous sommes tous députés de nos pays. Ainsi, j’ai demandé aux 15 autres pays de se solidariser d’avec la RDC
Et notre position est claire, nous n’allons pas prendre part à la rencontre qui aura lieu en octobre prochain à Kigali, au Rwanda ».

Néanmoins, le député Ntumba salue l’intervention du président de l’Assemblée nationale du Zimbabwe qui a expliqué que le fait pour eux de se rendre au Rwanda, n’est pas synonyme dun soutien au Rwanda, mais le convaincre de retirer ses militaires et que la meilleure façon pour régler ce conflit, c’est la voie du dialogue.

Le député congolais est d’avis que le plaidoyer de la RDC a été entendu, mais n’entend pas baisser la garde pour continuer à faire le lobbying jusqu’à obtenir la condamnation du Rwanda et permettre que la partie Est de la RDC retrouve la paix et la quiétude.
Avec lui, c’est le sénateur Sanguma T-

Mossai, PhD, 2è vice président du Sénat, a embraye dans le sens.
 » Le Rwanda est en tête de cette agression. Cela n’aidera pas à aucun moment que la RDC puisse prendre part à ces assises », a-t-il insisté.

Par Guillaume Ngoy Amisi

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