Une hausse considérable de prix de certaines denrées alimentaires se fait constater ce dernier temps sur différents points de vente de la ville de Lubumbashi.
Qu’en est-il des conséquences sur les capitaux de certains marchands face à cette situation ? la question reste ouverte mais dans la ville de Lubumbashi où la majeure partie de sa population vit avec un revenu journalier, la hausse des prix des produits agroalimentaires vient davantage empirer la situation.
Pour les habitants de la ville cuprifère, plusieurs facteurs sont à considérer tant au niveau provincial que celui national, lesquels facteurs contribuent à l’instabilité économique que connait la République Démocratique du Congo. Les conséquences conduisent à la hausse de certains produits sur le marché.
Le matin de ce jeudi 02 juin, l’équipe de Ndenga News s’est rendue au marché de la paix, situé sur l’avenue des écoles, quartier gambela dans la commune de Lubumbashi.
Ici, plusieurs femmes exercent le petit commerce question de subvenir au besoin de leurs ménages.
Le choix d’un lieu de vente n’est du tout un problème. Elles étalent leurs marchandises le long de la route.
Contre tout attente la montée considérable de prix de certains produits comme l’huile végétale, les légumineuses et autres a impacté sur les capitaux de ces marchandes.
Aline Mukalayi tient un étalage.
Elle vent au quotidien l’huile végétale et d’autres produits comme la tomate.
Elle tout comme ses collègues commerçantes, en début de cette année, elle achetait un bidon de 20 litres d’huile à 45.000 FC équivalent a 22.5$ mais au cours de ces derniers mois, le produit a atteint la barre de 100.000 voire 120.000fc (entre 50$ ou 60$).
Pour continuer son petit commerce, elle a dû se passer de certaines marchandises pour surmonter cette contrainte budgétaire.
Pour cette dernière, elle ne fait plus des profits consistants. Face à cette réalité, la situation impacte négativement sur le capital de cette commerçante et pire le panier de la ménagère. 《Le prix de tous les produits a doublé voire triplé mais le salaire de nos maris sont restés intactes, il nous est impossible de subvenir à nos besoins au quotidien 》a indiqué Madame Sandra Mbuyi.
Pour sauver la situation, les commerçantes ne demandent qu’aux autorités de trouver de solutions par rapport à cette situation de la hausse de prix de produits de première nécessité.
Par Pierre KABWE.