Les femmes de Kamanyola dans la plaine de la RUZIZI qui pratiquent les petits commerces transfrontaliers précisément entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi ont haussé le ton ce dimanche 27 mars contre la surtaxe. Ces femmes qui s’endettent en amont auprès de structure d’épargne communautaire, ont aussi affirmé que dans le contexte actuel, il devient impossible voire compliquer pour elle de réaliser quelconque bénéfice. « Pour chaque poste frontalier, nous devons débourser quelques choses pour les douaniers et surtout du côté congolais, tout le monde s’improvise en douanier et fait arrêter nos poissons » a souligné une femme commerçante
Ces femmes s’estiment abandonner par ses autorités locales et demandent aux décideurs de réduire certaines taxes afin de leur permettre de bien trouver les moyens de subsistance de leurs familles. Pour ces femmes commerçantes, le commerce transfrontalier demeure la seule source de revenu qui leur permette d’échapper à la pauvreté extrême.
Par la Rédaction de Ndenga News